“The Mists rule the night. The Lord Ruler owns the world.
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Ça faisait un moment que je voulais commencer cette trilogie, déjà parce que Muffin m'a fait comprendre qu'il fallait que je le lise, et aussi parce qu'ayant déjà lu des bouquins de Brandon Sanderson, je savais que ça me plairait très certainement. C'est maintenant chose faite ! Et bon sang, c'était aussi bon à lire que ce que j'imaginais. Meilleur même ! (et est-il vraiment la peine de parler de cette merveilleuse couverture ?)
Mistborn est donc une trilogie qui s'inscrit dans l'univers Cosmere où se situent les différents mondes d'une bonne partie des romans de l'auteur. Chacun a une vie propre, mais des choses les relient, même si ça ne se ressent pas nécessairement tant les mondes sont différents.
Nous découvrons donc celui-ci à travers les yeux de Vin, une jeune skaa qui tente tant bien que mal de survivre dans ce monde sans pitié, et parfois également au travers des yeux de Kelsier, un voleur impertinent mais doué, aux intentions parfois douteuses, parfois honorables, et au passé intriguant.
Comme avec mes précédentes expériences, j'ai pris un grand plaisir à lire le style de Brandon Sanderson qui est assez fluide, suffisamment décrit pour permettre de visualiser, sans être trop appuyé pour laisser libre court à l'imagination.
L'univers est encore une fois original (ça en deviendrait presqu'agaçant :P), avec ses propres codes, son histoire personnelle (riche et intrigante) et sa propre magie : ici, l'allomancie (que le correcteur automatique d'orthographe veut corriger par gallomanie. Hun hun) donc, la capacité de modifier les choses/le monde/soi-même en brûlant différents métaux ingérés.
Les personnages - que ce soit Vin, Kelsier, Sazed, Elend, Ham ou les autres - sont charismatiques/intrigants sans être parfaits, et l'on se retrouve parfois en conflit en réalisant qu'on les apprécie alors que certaines choses nous dérangent chez eux (en même temps c'est un tout petit peu le principe de toutes les formes d'amour, d'apprécier quelqu'un malgré ses défauts). L'auteur est toujours aussi doué pour brosser des portraits de personnage convaincants, complets et complexes, ce qui me plaît grandement. J'espère qu'on creusera quand même un peu plus certains des persos secondaires dans les prochains volumes, histoire qu'ils ne soient pas en reste et que ça ne crée pas un trop gros déséquilibre sur la trilogie.
Je suis curieuse de voir comment les choses vont continuer à se développer dans les 2 prochains tomes, notamment sur les parties moins explorées mais suggérées des magies des métaux. Ce qui est chouette en plus, c'est qu'en fin de livre, il y a un guide pour se rappeler de quel métal a quelle propriété, même si le contexte aide suffisamment pour ne pas avoir besoin de tout retenir où de s'y référer, c'est chouette d'avoir un résumé à la fin, avec les symboles associés qui ont déjà parsemé le livre à de nombreuses reprises.
Je me suis déjà lancée dans le tome 2, mais rentrée oblige, j'ai pas des masses avancé. Déjà que je mets plus de temps en anglais alors quand en plus j'ai pas le temps x)
Citations :
* “You should try not to talk so much, friend. You'll sound far less stupid that way."
* “How do you 'accidentally' kill a noble man in his own mansion?" "With a knife in the chest. Or, rather, a pair of knives in the chest...”
* “I have no idea what you just said, child,' Breeze said. 'So I'm simply going to pretend it was coherent, then move on.”
* “If men should read these words, let them know that power is a heavy burden. Seek not to be bound by its chains.”
* "“I kind of lost track of time..." "For two hours?" Elend nodded sheepishly. "There were books involved” "
2006, 643p.
Editeurs : Gollancz
Titre français : Fils-des-Brumes, T1 : L'Empire ultime
Ils en parlent aussi : Miss Spooky Muffin, Guu, Taliesin, Blackwolf, Paikanne, ...