Despite the tumor-shrinking medical miracle that has bought her a few years, Hazel has never been anything but terminal, her final chapter inscribed upon diagnosis. But when a gorgeous plot twist named Augustus Waters suddenly appears at Cancer Kid Support Group, Hazel’s story is about to be completely rewritten.
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Comme certains d'entre vous le savent, je me reconnais plutôt bien dans le descriptif du nerd. Mieux, même, celui du nerdfighter : cette communauté crée autour des vlogbrothers Hank et John Green. Oui, oui, ce même John Green.
Nerdfighteria, c'est une communauté de gens qui aiment s'extasier sur des trucs, qui sont passionnés, qui aiment lire ou regarder des séries ou des films, faire de la musique, bref s'innonder d'art sous toutes ses formes et/ou créer des choses... et qui se battent contre ce qui craint dans le monde, comme ils peuvent. Alors quand Hank sort un album, ou que John sort un nouveau livre, c'est l'euphorie en Nerdfighteria. L'impatience (même si je n'adhère personnellement pas tellement aux musiques d'Hank).
The Fault in Our Stars (TFIOS) est en précommande depuis plusieurs mois un peu partout. Et John Green s'est engagé à signer toutes les précommandes. Sauf que la seule manière de faire ça était de signer la première édition. Alors il a dit ok. Sauf qu'il ne savait pas que ses livres marchaient si bien que sa première édition s'élevait à 150 000 copies. Je crois que lui et sa main ne l'oublieront pas (il s'est fait une tendinite à force de signer !). Tout ça pour dire que c'est à ce point là que John Green est dévoué à ses lecteurs. Et que j'ai précommandé ce livre et l'attendait avec impatience. Il est sorti le 10 janvier 2012. Et je l'ai lu as soon as possible. C'est à dire hier (18 janvier 2012) entre 16h et minuit, avec des pauses pour digérer ce que je lisais, et aussi pour manger, et parler à des gens.
Bref je vous sens trépigner d'impatience : passons au livre. Alors, oui, TFIOS est un bouquin qui parle, entre autre, d'adolescents qui ont un cancer, et oui c'est émouvant et parfois triste, mais non ce n'est pas l'intérêt principal du livre, même si c'est important dans sa trame et dans le développement des personnages. L'intérêt de ce livre est la relation qui se crée entre Hazel et Augustus, l'intérêt c'est les réflexions qu'ils ont, l'intérêt c'est la personnalité de chacun des personnages du livre, forgés ou non par les effets secondaires de la mort.
C'est un bouquin intelligent, drôle (oui oui), réfléchi, poétique, et oui, triste parfois. J'ai pleuré, certes, mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas le lire, bien au contraire. C'est un bouquin qui vous fait ressentir beaucoup de choses. J'ai dû faire une pause à la moitié du livre pour y penser, pour assimiler, ressentir les sentiments qui me submergeaient à la lecture des différents chapitres.
Encore une fois, tous les éléments du nerd en John Green travaillent ensemble pour faire de ce livre un bouquin marquant, aux personnages charismatiques, intelligents et drôles, passionnés et passionnants. John trouve les mots et les personnages qui portent son histoire et ne me laissent pas insensible. Malgré la hauteur de mes attentes pour ce livre, je n'ai même pas effleuré l'once d'un désagrément en le lisant. Peut-être qu'il y a des défauts. C'est possible, c'est même fort probable. Mais c'est encore trop tôt pour que je les vois, je suis encore trop sous le charme émotionnel.
Alors si vous lisez l'anglais, foncez. Si non... j'espère qu'il sortira en français pour vous. Ou pas. Ça ne donne jamais la même chose en français, les bouquins de John Green. J'ai ce tiraillement étrange de vouloir garder ce livre pour moi, dans un cercle plus intime que ceux qui font du tapage sur tous les blogs, et en même temps envie que tout le monde le lise.
Bon, et puis j'ai un p'tit peu entraîné quelques gens da ma course, donc j'ai de quoi proposer des chroniques : Miss Spooky Muffin, Erato, Radicale, ...
Citations :
“Some infinities are bigger than other infinities.”
“Sometimes, you read a book and it fills you with this weird evangelical zeal, and you become convinced that the shattered world will never be put back together unless and until all living humans read the book. And then there are books like An Imperial Affliction, which you can't tell people about, books so special and rare and yours that advertising your affection feels like betrayal”
“You don't get to choose if you get hurt in this world, old man, but you do have some say in who hurts you.”
“My thoughts are stars I can't fathom into constellations.”
Enfin pour conclure, la vidéo de John Green, le jour de la sortie de son livre. Bon, c'est un "question tuesday", c'est le jour où il répond au plus de questions possible en 4mn, et donc il parle super vite, donc si vous êtes pas habitués vous allez probablement rien comprendre, mais pour ceux qui le peuvent, there :
2012, 336p.
Editeurs : Dutton
Titre français : Nos étoiles contraires