
Une reine dont les yeux émeraude lisent l’avenir…
Un enfant-roi, passablement fou, gardien d’un savoir oublié…
Du déroulement de leur partie d’échecs pourrait bien se décider l’issue de la guerre…
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Quand j'ai entendu parler de ce livre, je n'étais pas tellement tentée. Un bouquin parlant de la guerre, ça m'inspirait pas plus que ça, et je n'arrivais pas à me décider sur mon appréciation de la couverture. Il aura fallut du Lelf et du Snow pour me pousser à me lancer ! Du coup, je l'ai acheté aux Imaginales, en mai, et il a rejoint ma PAL. Pis j'en ai reparlé avec Snow, il y a quelques jours en cherchant ma prochaine lecture, et je me suis lancée.
Et bon sang qu'est-ce que c'est bon de passer outre ses préjugés parfois ! C'est pas comme si l'essai s'était déjà révélé concluant par le passé avec des sagas comme L'Assassin Royal ou Le Trône de fer, par exemple, hein ?
J'ai vraiment été séduite par cette lecture. Si au début j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'univers, comme souvent dans les bouquins, le temps de comprendre qui est qui, qui fait quoi, qui est de quel camp (je ne parle pas des gentils et des méchants là, hein), il n'a pas fallu pousser beaucoup plus loin pour que je sois conquise.
Je me souviens de cette sensation au moment où j'ai compris la puissance du livre, ce qu'il renfermait et l'ingéniosité, l'imagination derrière tout ça. J'ai été quelque part hypnotisée par cette histoire, comprenant ses enjeux, redoutant la fin. On voit s'orchestrer l'histoire, la bataille. On ne sait pas grand chose des 2 peuples, si ce n'est qu'ils sont très différents, qu'ils ne partagent ni le même mode de vie, ni les mêmes coutumes, ni la même façon de voir les choses... encore que... Et puis ici, point de manichéisme. On suit plus un camp qu'un autre, mais chacun des deux a ses torts et ses qualités, alors même en s'attachant à certains des protagonistes, on ne peut pas s'empêcher de ne pas envier le camp d'en face pour les dégâts qu'ils subissent, voire d'avoir de l'affection pour eux également.
Et puis au fur et à mesure du livre on saisi le sens de la couverture du bouquin, on s'inquiète de l'issue, on observe les stratégies, les réactions, en suspend, comme si le sort du monde était en jeu (ce qui est en quelque sorte le cas dans le livre). Le sieur Davoust sait assurément comment captiver ses lecteurs ! Et puis pour couronner le tout, j'ai eu le droit à une dédicace le jour où je l'ai acheté, que je comprends mieux maintenant que j'ai lu le livre. Et aussi d'un petit mot glissé dedans par Snow en douce, pendant que je ne regardais pas, me disant que j'ai fait un excellent choix avec ce livre. Je ne peux qu'approuver. :D
Citation :
"On est les gentils, non ? On civilise le monde... Et voilà qu'ils se préparent - qu'ils envisagent de mener un combat inégal... pour eux. Et moi, je suis aux premières loges. Ça paraît irréel. Absurde."
(j'ai trouvé cette phrase absolument terrifiante, personnellement)
2010, 165p.
Editeurs : Critic