
Lansquenet est un petit village au cœur de la France où la vie s'écoule, paisible et immuable. L'arrivée d'une mystérieuse jeune femme, Vianne Rocher, et de sa fille, Anouk, va tout bouleverser. D'autant qu'elle s'avise d'ouvrir une confiserie juste en face de l'église, la veille du carême !
Dans sa boutique, Vianne propose d'irrésistibles sucreries. Et beaucoup succombent à son charme et à ses friandises... Car le chocolat de Vianne soigne les espoirs perdus et réveille des sentiments inattendus. Tout cela n'est pas du goût du comte de Reynaud et du curé, convaincus tous deux que les douceurs de Vianne menacent l'ordre et la moralité... En tout cas, la guerre est déclarée. Deux camps vont s'affronter : les partisans des promesses célestes et ceux des délices terrestres.
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Difficile de rentrer ce livre sans a priori, après avoir vu le film plusieurs fois. Il y a pas mal de différences que j'ai eu du mal à digérer. Les prénoms et les noms sont parfois mélangés, les métiers aussi, Pantoufle, et même les relations entre certains personnages sans parler de ceux qui disparaissent tout bonnement!
Les ambiances sont assez différentes entre les deux histoires. La légende du vent du Nord, qui disparaît au profit de la fuite de l'Homme noir, l'histoire des grands-parents d'Anouk n'est plus, et une autre se crée autour de la grand-mère. Dans le film, l'ambiance était plus au conte, au monde aztèque.. Mais enfin, c'est le livre qui a écrit l'histoire, bien avant le film, et je me suis dit qu'il fallait que je surpasse tout ça !
Et étrangement, j'ai fini par rentrer complètement dans l'histoire qui, si elle diffère pas mal du film, tout en gardant la trame principale, a aussi ses intérêts, son ambiance. Mission accomplie !
L'histoire de Vianne et sa mère avant Anouk, avant Lansquenet, est pas mal abordée, même si on en connait bien moins sur son père. J'ai aimé l'alternance de chapitre entre le point de vue de Vianne et celui de Reynaud, puis comprendre à qui s'adressait celui-ci. J'ai aimé lire les doutes de Vianne, ses ambitions, ses souhaits, ses souvenirs, qui en font une femme remarquable et touchante. Pantoufle est ici devenu un lapin, mais il bondit toujours, alors peu importe !
J'ajouterai que celui qui a écrit la quatrième de couverture a dû voir le film mais pas lire le livre, puisque dans ce dernier, le comte de Reynaud et le curé ne sont qu'une seule et même personne.. M'enfin ^^
Ce qui se présentait comme être une petite déception s'est en fait avéré être une très bonne surprise ! 2 histoires certes différentes, mais chacune avec son intérêt et ses particularités.
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune avec
joey7lindley.
1999, 382 p.
Editeur : J'ai lu