Invictus

En 1994, l'élection de Nelson Mandela consacre la fin de l'Apartheid, mais l'Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995...

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J'ai été attirée par ce film, dès que j'en ai entendu parler.

Pourquoi?

Tout d'abord, son titre, Invictus, qui renvoie au poème du même nom de William Ernest Henley, poème que j'adore et que je connais par cœur à force de l'avoir lu et relu, et qui parle de la force morale, de la résistance face à l'adversité et qui sonne magnifiquement bien en anglais (les différentes versions françaises perde cette sonorité, et puis quoi de mieux que l'originale de toute manière?).

Ensuite, le sujet, Mandela, l'unification de l'Afrique du Sud, ça m'intéressait, d'autant que j'aime bien les jeux de Morgan Freeman et Matt Damon. Le rugby est un thème qui m'intéresse beaucoup moins, mais qui n'enlève rien au charme du film, bien au contraire.

Les musiques et chants sont grandioses, on y découvre l'Afrique du Sud, l'histoire est vraie, ce qui ajoute à l'émotion, et le poème qui plane un peu tout au long de l'histoire, que ce soit par ses vers lus et chantés, ou par son sens.

Certes, le film est, comme beaucoup, pleins de clichés, mais ce sont des clichés que l'on retrouve dans la vie (évidemment, c'est une histoire vraie! peut-être un peu modifiée, je n'en sais rien, mais ça n'en reste pas moins une partie de l'Histoire, et de la vie de Mandela).

Enfin voilà, un très bon film à mes yeux, que je ne manquerai pas d'aller revoir, si possible en VO cette fois.

Petit bonus pour la fin, le poème éponyme :

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

William Ernest Henley