Shasta, maltraité par le pêcheur qui l'a recueilli et élevé, quitte le pays de Calormen en compagnie de Bree, un cheval doué de parole. Ils n'ont qu'un espoir : rejoindre le merveilleux royaume de Narnia... En chemin, ils rencontrent une jeune fille de noble naissance, Aravis, qui fuit un mariage forcé. D'aventure en aventure, les deux héros perceront-ils le mystère qui entoure la naissance de Shasta ?
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Me revoilà pour la suite des aventures de Narnia avec ce tome 3.
L'histoire de Shasta donc, petit garçon malheureux qui n'a pour envie que découvrir les contrées plus au Nord, de Bree, un cheval parlant qui n'en peut plus de jouer le cheval stupide, muet et appartenant à quelqu'un. Ces deux là, puis Aravis et Hwin partent ensemble vers Narnia pour échapper à leur vie, mais le chemin ne sera pas sans embuche.
Une chouette histoire, un voyage qui nous permet d'en découvrir un peu plus sur le monde où est situé Narnia, même si certains éléments me semblent incohérent, peut-être que cela s'éclaircira avec les autres tomes (notamment le fait que Aslan a crée le monde de Narnia de toute part, et que dans le tome 3, Narnia n'est qu'une partie d'un monde, relativement petite par rapport à d'autres contrées). Les personnages sont pas mal caricaturés, niais, un peu pompeux, parfois méprisant, mais ça reste supportable. L'aspect manichéen des histoires de Lewis est toujours présent, et il n'est pas besoin d'être très malin pour deviner la fin de l'histoire (si ce n'est pour quelques tout petits éléments), mais bon, c'est pour enfant, alors admettons.
Le style est beaucoup plus supportable dans ce tome-ci, toujours très ampoulé, très improbable, mais il y a du mieux, beaucoup de mieux.
Nous retrouvons également brievement quelques personnages connus du dernier tome, nous en apprenons un peu sur les coutumes des tarkaans (sans bien savoir exactement qui ils sont, même si on les assimile facilement à une communauté plutôt orientale - d'ailleurs je ne relèverai pas le fait que les méchants sont ces personnes là, par oppositions aux belles contrées du Nord peuplées de gens à la peau clair, on sait tous que l'auteur était particulièrement enclin à un certain racisme, ça reste plus ou moins léger tout de même dans l'histoire, donc pas trop insupportable), les descriptions permettent plutôt bien d'imaginer la géographie du voyage parcouru jusqu'à Narnia..
Encore une fois donc, l'histoire est sympathique, mais je ne retiendrai pas dans le positif les qualités morales et stylistiques de l'auteur.
1954, 122 p.
Editeurs : Gallimard
Titre original : The Chronicles of Narnia, book 3 : The Horse and His Boy
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune avec Melisende, Setsuka, Vero et Poet24.