In a world where words can come to life, an inability to spell can be a dangerous thing. And no one knows this better than apprentice wizard Nicodemus Weal.
Nicodemus Weal is a cacographer, unable to reproduce even simple magical texts without ‘misspelling’ – a mistake which can have deadly consequences. He was supposed to be the Halcyon, a magic-user of unsurpassed power, destined to save the world; instead he is restricted to menial tasks, and mocked for his failure to live up to the prophecy.
But not everyone interprets prophecy in the same way. There are some factions who believe a cacographer such as Nicodemus could hold great power – power that might be used as easily for evil as for good. And when two of the wizards closest to Nicodemus are found dead, it becomes clear that some of those factions will stop at nothing to find the apprentice and bend him to their will…
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Un jour, j'suis tombée sur ce bouquin, et le synopsis m'inspirait vachement. L'histoire d'un mec qui est un genre de dyslexique des sortilèges, écrit par un dyslexique, ça ne pouvait que m'attirer. (Pour ceux qui ne savent pas encore, je fais des études d'orthophonie/logopédie)
Donc voilà, et puis la couverture de mon édition est vraiment jolie, alors je l'ai acheté. Et puis j'ai fini par lancer une LC VO, and here we are. :)
J'ai trouvé ça vraiment intelligent d'intégrer le handicap de l'auteur à son personnage, ses questionnements, ses doutes, ses envies, détournées de manière à rentrer dans l'histoire. Non seulement je suis ravie qu'il partage par ce biais ce que l'on ressent quand on est handicapé par ce genre de problème, mais en plus ça apporte une touche d'originalité vraiment bienvenue à l'histoire.
Nicodemus Weal n'est pas parfait, il a ses défauts, ses rêves, ses problèmes. Il se définit par sa cacographie parce que ça mène sa vie et l'empêche partiellement d'être qui il voudrait, mais il n'est pas que ça. Je l'ai trouvé attachant même s'il ne soulevait pas particulièrement mon attention.
Le début du livre est un peu confus, on se demande ce qu'il se passe, on est introduit un peu brutalement dans l'univers de Spellwright, mais c'est une entrée en matière comme une autre. Le monde en lui même, sa magie, son histoire, sont d'une richesse incroyable et les informations distilées donnent envie de pousser des portes et d'en savoir plus.
J'ai été déçue de n'être pas plus captivée que ça, même si ça a été une lecture vraiment plaisante et donc je veux connaître la suite (sans pour autant être impatiente à l'idée de l'avoir dans les mains). Je pense que cela vient du fait que les personnages manquent un peu de ce petit quelque chose qui ferait que leur souvenir me marque. Ils sont un peu classiques, en somme, d'où la touche d'originalité (la cacographie) bienvenue.
Quant à l'histoire, difficile de se prononcer après seulement un tome 1. Je pense qu'il y a de très bonnes idées à exploiter, j'attends de voir si elles le seront, pour l'instant je ne me prononce pas, parce que je trouve que certains éléments manquent d'approfondissement. Je trouve aussi que les 2 derniers chapitres étaient de trop, que le tome aurait dû s'arrêter juste avant.
Une chouette découverte donc, mais dont j'attends de voir l'évolution pour me faire un avis plus clair.
2010, 467p.
Editeurs : HarperVoyager
Titre français : Mortilège (10.2011)