
Dans une petite ville d'Alabama, à l'époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche.
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis -, connut un tel succès. Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier?
C'est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
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Je crois que c'est l'un des bouquins qui m'a le plus intéressé cette année. Un petit bijou à mes yeux, cependant, il faut garder à l'esprit que le résumé ci dessus n'est pas réellement un résumé. Il parle d'une partie de l'histoire qui influe sur tout le reste mais n'en est pas le centre continu de la narration, loin de là.
J'ai beaucoup aimé voir par les yeux de Jean Louise (dite Scout), passant ses étés avec Jérémy (dit Jem) et de Charles (dit Dill), cherchant à voir Arthur -Boo- Radley, à observer sa ville, à ne pas comprendre pourquoi Tante Alexandra veut en faire une vrai dame alors qu'elle veut juste rester en salopette, etc.
Et bien sûr, le procès entre Tom Robinson et les Ewell, le noir contre les blancs, l'injustice raciste de l'époque et de l'endroit, et les conséquences sur la famille Finch, dont le père défend avec conviction le mauvais côté selon les habitants de Maycomb.
J'en ai probablement déjà trop dit, mais c'est vraiment un livre qui m'a beaucoup plu et que je conseille sans hésiter, peu importe l'âge!
1960, 433p.
Editeurs : Le Livre de Poche
Titre original : To Kill a Mokingbird
Ils en parlent : Maxi, jolanne, Hervé, Nico, Sylire, Litterama, ...