Scandale dans une pension de famille "Comme il faut", sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée...
Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise trs distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive.
Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.
Petit roman court, agréable à lire. On s'aperçoit qu'on ne sait jamais ce qui est là, au fond des gens, ce que peuvent faire 24h dans une vie, ce que les sentiments peuvent nous faire faire. La vieille dame anglaise à particulièrement attiré ma sympathie !
La couverture ne me tentait vraiment pas, je m'attendais à m'ennuyer, mais finalement, Stefan Zweig a cette manière d'écrire qui est touchante. La même que j'avais ressentie dans Le Joueur d'échecs (tiens, j'en ai pas encore parlé de ça, il faudra que je le fasse ^^).
Court mais efficace, comme souvent chez cet auteur.
1929, 127 p.
Titre original : Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau
Ils en parlent sur leur blog : Karine, Radicale, Elinor ...