-Zazie, déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plaît de voir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, je t'y conduirai. -Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con. -Qu'est-ce qui t'intéresse alors? Zazie répond pas. -Oui, dit Charles avec une gentillesse inattendue, qu'est-ce qui t'intéresse? -Le métro. ------------------------------------------ |
Un petit roman assez amusant, avec beaucoup de jeux de mots, de situations confuses, d'ironie et de quiproquos. ^^
J'aime toute l'ironie de l'oeuvre, les mots esquintés et l'histoire aussi imprévisible que drôle.
Zazie est confiée à son oncle Gabriel pour deux jours. Deux jours complètements délirants pour découvrir la capitale avec tout un monde qui va et qui vient. je me serai cru dans le Belleville de Pennac avec sa famille Malaussène, dans certains passages.
Du Queneau dans toutes sa splendeur, jouant avec les mots.
Citations :
* "La vie? Un rien l'amène, un rien l'anime, un rien la mine, un rien l'emmène."
* " Célibataire depuis mon plus jeune âge, la vie m'a fait ce que je suis."
* "L'être ou le néant, voilà le problème. Monter, descendre, aller, venir, tant fait l'homme qu'à la fin il disparaît."
1972, 189 p.
Editeurs : Folio
Ils en parlent sur leur blog : Malice, ...