
À 25 ans, Églantine apprend le décès de son père et part pour Klervi, le village breton de son enfance. Elle y retrouve sa vie d'avant, ses souvenirs et la pâtisserie paternelle (qui est désormais la sienne), mais aussi Gaël, son amoureux de l'époque, sa tante Marronde et tous les chats du village. Surtout, elle découvre le journal intime de son père. Il y a mis tous ses secrets de vie et de cuisine. Un véritable guide pour Églantine. Et si c'était l'occasion d'un nouveau départ ?
-------------------------------
Je dévore à peu près tout ce qui sort de chez Montel/Clément donc me le procurer était une évidence quand j'ai découvert celui-là
Églantine est une jeune illustratrice parisienne (on sent les références à l'activité des auteurs, avec quelques clins d’œil aux exigences éditoriales). Elle vient de perdre son père, dont elle n'a plus eu de nouvelles depuis l'enfance. Pour s'occuper de l'héritage elle doit se rendre à Klervi, en Bretagne, où il vivait et travaillait et forcément, elle replonge dans ses souvenirs d'enfance et ses émotions conflictuelles vis à vis de son père.
Elle retrouve Marronde, sa tante qui ne parle plus. Celle-ci est tordante, et permet à Églantine d'avancer, et de décoder son passé. Les petites interludes avec les chats sont assez drôles également ! Et elle retrouve également un ancien camarade de classe devenu professeur des écoles dans le village. La troisième personne qui l'aide à traverser tout ça est sa meilleure amie Mei qui a une personnalité bien à elle qui ajoute un peu de peps à la narration.
C'est doux, mignon, mais avec du caractère. On sent le ton, le vocabulaire, les thématiques plus adultes que les autres ouvrages de ces auteurs. L'histoire a des aspects prévisibles et ne déborde pas d'originalité et de complexité, mais ça n'empêche en rien de la savourer.
La disposition des cases n'est pas du tout figée, d'ailleurs il n'y a souvent pas de cases, juste des dessins sur fond blanc. Mais le sens de lecture reste clair et on sait où l'on va.
Bref, Les Jours Sucrés, c'est une BD feel-good comme on les aime (ou pas, ça dépend des gens !) et le titre l'annonce clairement.

2016, 148p.
Editeurs : Dargaud
Petite note de la fin : je l'aurais lu de toute manière, mais vu que c'était aussi la sélection du thème du mois de décembre (autour de la nourriture) pour le book club BD "Comic Whale" tenu par Sita et Schausette, c'était l'occasion ! (même si j'ai mis un peu de temps à le chroniquer ici vu la masse d'articles que j'avais à publier à côté :P). N'hésitez pas à jeter un œil à leur twitter (cliquez sur l'image ci-dessous), c'est plein de bonnes découvertes graphiques ! :)
