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Lis tes ratures !!

Parce que jouer sur les mots quand on parle de bouquins, c'est méta.

Anthony Doerr - *All the Light We Cannot See

Publié le 28 Avril 2017 par Lyra Sullyvan in Romans américains (USA), Anthony Doerr, 2015, 2eGM, Historique, Diverse Reads, Handicap, Female lead, Fourth Estate

For Marie-Laure, blind since the age of six, the world is full of mazes. The miniature of a Paris neighbourhood, made by her father to teach her the way home. The microscopic layers within the invaluable diamond that her father guards in the Museum of Natural History. The walled city by the sea, where father and daughter take refuge when the Nazis invade Paris. And a future which draws her ever closer to Werner, a German orphan, destined to labour in the mines until a broken radio fills his life with possibility and brings him to the notice of the Hitler Youth.

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J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début, les chapitres sont très courts (1 à 4 pages en moyenne), on alterne entre le point de vue des deux personnages principaux (essentiellement), et le début est assez lent. Du coup, pour rentrer dans l'histoire, des chapitres aussi court, en passant de l'un à l'autre en permanence, sachant qu'on est chronologiquement sur la fin de l'histoire, dans les premiers chapitres, c'était pas évident.

Et je pense que rentrer sans savoir de quoi ça parlait était pas une bonne idée pour celui là parce que j'imaginais autre chose (je pensais pas que c'était historique, je visualisais plus de la fantasy, je ne sais pas pourquoi x)). En conséquence de quoi j'ai eu du mal à modifier ma perception du livre et les débuts étaient un peu ardus.

Mais au fur et à mesure de mon entrée dans l'histoire, les chapitres courts ont été appréciables, parce que ça donne un certain rythme à l'histoire, qu'on veut savoir la suite et qu'on sait qu'on l'aura vite. Une fois qu'on s'habitue au différents changement de période entre l'avant, les derniers moments et le milieu de la guerre, ça se lit plutôt bien.

C'était assez original d'avoir les perspectives de ces deux ados là, avec leurs problèmes, leurs intérêts et leurs perspectives. ça change de ce que j'ai pu lire, et même s'il y a quelques clichés, y a des trucs qui sortent un peu de l'ordinaire et qui m'ont fait apprécier ce roman un peu plus que d'autres sur cette thématique.

Déjà, le fait d'avoir une jeune fille aveugle comme l'un de deux narrateurs, c'était assez intrigant, et ça permet de se mettre un peu à sa place, de réaliser les difficultés du quotidien. Et de parcourir avec elle, et avec envie, les livres qu'elle découvre en braille.
Ensuite, toute la partie sur les diffusions radio du scientifique français m'a beaucoup plu, ainsi que la fascination de Werner pour les radios et ce qu'elles permettent. Et le genre de nostalgie de l'enfance qui va avec était vraiment sympa.

En somme, si je ne crierai pas au coup de coeur, je crois que la perspective sur la 2e Guerre Mondiale que prend cet auteur font de ce roman une petite pépite (j'aime pas les perles, alors je pars sur pépite :p) savoureuse qui offre un nouveau regard sur ces évènements en France et en Allemagne. En tout cas, ça m'en a offert à moi.

 

Citations :

"Open your eyes and see what you can with them before they close forever."

"But it is not bravery; I have no choice. I wake up and live my life. Don't you do the same?”

“You know the greatest lesson of history? It’s that history is whatever the victors say it is. That’s the lesson. Whoever wins, that’s who decides the history. We act in our own self-interest. Of course we do. Name me a person or a nation who does not. The trick is figuring out where your interests are.” 

 

2015, 530p.
Editeurs : Fourth Estate (Harper Collins)
Titre français : Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Ils en parlent aussi : jerome, Nelfe, ...

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K
J'avais beaucoup aimé quant à moi. L'idée de cette ville... ça m'a fait rêver!
L
Ça m'a fait penser à la représentation de Mathias Church (à Budapest) en version tactile pour les malvoyants, c'est une trop bonne idée !<br /> Et puis même pour les voyants, ça permet d'avoir une perspective différente.