PSA : LES TOMES DE CETTE SAGA PEUVENT SE LIRE DANS N'IMPORTE QUEL ORDRE OU PRESQUE PUISQUE LA CHRONOLOGIE N'IMPORTE PAS ET QUE LES PERSONNAGES CHANGENT MÊME SI CERTAINS RéAPPARAISSENT PARFOIS.
Il ne se passe pas de jours sur le Disque-Monde sans que de terrifiantes découvertes soient faites.
Cette fois, c'est un alchimiste d'Ankh Morpork, qui a percé le secret de la magie des images animées : une boîte appelée caméra, dans laquelle on enferme six diablotins - deux qui regardent par le trou à l'avant de la boîte et peignent les images de ce qu'ils voient sur une membrane transparente, et quatre qui soufflent dessus pour sécher la peinture...
Facile et simple, maintenant que c'est inventé, on va pouvoir enfin s'amuser...
Aussitôt, une activité fébrile s'empare d'une petite colline déserte et tranquille au bord de l'océan : Olive Oued !
Mais à jouer ainsi avec réalité et illusion, ne risque-t-on pas de provoquer une catastrophe d'ampleur galactique ?
---------------------------------
Me voilà quelques temps plus tard avec ce 10e tome de la saga.
Comme les autres, il peut se lire de manière plutôt indépendante, pas besoin de beaucoup de prérequis (juste peut-être de savoir que la Mort parle en majuscule, et encore, vu qu'elle n'apparait pas beaucoup ici).
On suit donc Victor, un étudiant mage qui ne sait pas trop bien quoi faire de sa vie, et qui n'est que moyennement intéressé par l'avenir que lui réserve ses études. Quand l'étincelle de folie l'appelle vers Olive-Oued, les choses prennent vite un tournant intéressant pour lui.
Les mages sont toujours aussi cinglés, tout comme la plupart des habitants d'Ankh Morpock, et ça ne s'arrange pas à Olive-Oued où de mystérieuses choses se produisent, comme par magie, et cette fois, les mages n'y sont pour rien.
Je crois que c'est Gaspode qui m'a le plus fait marrer dans cette histoire. Un petit chien cynique, moche et parlant qui est plus malin qu'il n'y parait, et les circonstances n'y sont pas plus rien.
J'ai eu plus de mal avec ce tome-ci parce qu'il a mis beaucoup de temps à démarrer, du coup j'avais l'impression de peiner à avancer même si l'humour me plaît toujours autant et que les idées sont sympa. Ça s'est amélioré sur les 100 dernières pages, mais sur 410, ça fait quand même pas mal à se farcir et à mettre en place les choses.
J'espère que le tome suivant démarrera plus vite, mais je me fais moins de soucis puisque centré sur La Mort (encore qu'apparemment c'est sur son absence :P), et qu'il est un peu plus court. Voilà qui devrait aider :)
Citations :
* "Pensez à tous les skieurs-nés qui voient le jour dans les déserts. Pensez à tous les maréchaux-ferrants de génie venus au monde des centaines d'années avant qu'on invente le cheval. A tous les talents inutilisés."
* "Il existe des fauteuils roulants ultralégers, conçus pour permettre à l'occupant d'assurer totalement sa fonction dans la société moderne, sans aide extérieure. Ils ont autant de rapport avec la machine de Pounze que des gazelles avec un hippopotame."
* "Si un plateau de tournage était un rêve attendant de se réaliser, alors la ville se trouvait au stade suivant : une réalité attendant quelque chose de nouveau, quelque chose que le langage ne pouvait définir.
« , dit le jeune homme avant de se taire.
- ? fit Ginger.
- ?
- ! » "
1990, 411p.
Editeurs : Pocket (Fantasy)
Titre original : Moving Pictures