Sophie has the great misfortune of being the eldest of three daughters, destined to fail miserably should she ever leave home to seek her fate. But when she unwittingly attracts the ire of the Witch of the Waste, Sophie finds herself under a horrid spell that transforms her into an old lady. Her only chance at breaking it lies in the ever-moving castle in the hills: the Wizard Howl's castle. To untangle the enchantment, Sophie must handle the heartless Howl, strike a bargain with a fire demon, and meet the Witch of the Waste head-on. Along the way, she discovers that there's far more to Howl—and herself—than first meets the eye.
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Je ne compte même plus le nombre de fois où Sita a, de manière totalement pas discrète, repositionné ce livre en évidence dans ma PAL quand elle passait chez moi, ni le nombre de fois où elle m'a lancé son regard menaçant en me disant qu'il fallait que je lise ce livre, berdel de morde.
Mais c'est vrai qu'après avoir vu un film (qu'ici j'ai trouvé sympa mais que je n'adore pas non plus), j'ai souvent un peu de mal à me motiver pour lire un bouquin. Alors bon, j'avais besoin d'un p'tit coup de pied au... derrière. Donc voilà, je me lance !
Et je dois dire que si, encore une fois, je n'ai pas adoré, j'ai quand même préféré au film ! L'histoire est bien plus intéressante je trouve, très différente, moins traînante, et beaucoup de choses qui ne sont pas dans le film se passent ici. Ce qui n'est pas aberrant vu qu'il s'agit d'une adaptation libre qui se concentre sur un tout autre détail.
Je suis contente d'avoir lu autre chose que le premier que j'avais lu d'elle et qui ne m'avait pas franchement emballée. Ici, on suite donc les aventures de Sophie Hatter, qui bosse dans la boutique de chapeau de feu son père, et qui en tant qu’aînée n'est pas destinée à la réussite (bien aimé ce cliché inversé) et à une vie bien peu palpitantes, jusqu'à sa rencontre avec la Witch of the Waste (j'aime le jeu de mot faisant lien avec the Wicked Witch of the West du Magicien d'Oz).
Les personnages sont funs, pas un qui a plus la langue dans sa poche que l'autre, que ça soit Sophie, qui somme toute rentre bien dans le personnage de petite mamie, malgré son jeune âge ; Howl, dramaqueen (king?) en puissance obsédé par son apparence et qui n'a de cesse que de vouloir séduire le cœur des filles sans souhaiter de suite ; Calcifer le démon du feu qui manigance et manipule pour arriver à ses fins sans être vraiment mauvais, plutôt attendrissant, ou encore Michael, apprenti choupi un peu paumé et un peu dérouté l'arrivée de Sophie.. Ils sont tous attachants et drôles à leur manière, et c'est une bien étrange petite famille qui se compose avec ces quatre là.
J'ai bien aimé également que dans le bouquin il y ait un rattachement à notre monde par l'un des lieux et par des objets existants dans nos contes de fées. J'aime aussi que la quête de Sophie pour retrouver son apparence ne soit qu'un prétexte pour l'auteur à l'envoyer vers des aventures où assez peu de cas de ce sortilège est fait jusqu'à la fin. Ça me fait penser à un truc que j'ai entendu plusieurs fois qui dit que chaque problème est une opportunité, et que j'aime garder en tête (en mode optimiste, et tout).
Bref, D.W. Jones avait à n'en pas douter un très grand talent pour raconter des histoires, et même si sa façon de raconter ne m'accroche pas toujours, j'admire les qualités présentes dans ses récits et j'apprécie le voyage occasionné.
Ils en parlent aussi : Sita, Miss Spooky Muffin, Aily, Erato, ...
1986, 304p.
Editeurs : HarperCollins
Titre français : Le Château de Hurle