Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas - La 37e prophétie (Strom, tome 3)

Aux quatre coins de la planète, les Chevaliers de l'Insolite utilisent les pouvoirs du Strom pour dissimuler au commun des mortels l'existence de mondes invisibles. Mais l'Organisation est en émoi : la trente-septième et dernière prophétie du grand astrologue Nostradamus, jusqu'alors tenue secrète, va lui être révélée. Les jumeaux Raphaël et Raphaëlle, apprentis Chevaliers se préparent au pire...

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Troisième et dernier tome de cette trilogie jeunesse bien sympathique. Rien de tel pour une lecture détente et sans prise de tête. On démarre par un petit résumé du tome précédent (qui n'est pas de trop quand il a été lu il y a un moment), toujours apprécié.

On retrouve les jumeaux, Arthur, Tristan et les autres dans une nouvelle aventure qui a des côtés prévisibles mais ce n'est pas trop dérangeant, on se rappelle que c'est pour les plus jeunes et ça reste agréable car loin d'être condescendant. Les auteurs laissent au lecteur des occasions de réfléchir, de se poser des questions, de résoudre des choses, et c'est appréciable.

De plus, l'histoire est plutôt bien construite, avec des éléments intéressants, des pointes de mythologie/histoire religieuse et autres choses au travers des personnages évoqués (avec une part de fiction mais des bases de ""réalité"", du moins de connaissances établies aujourd'hui, notamment concernant St Georges). Ces touches de culture donnent envie de remettre les pieds au Louvre et d'explorer plus en détail l'origine de certaines œuvres et de certains mythes.

Le ton de l'histoire est un cran plus sombre que les précédents, même si l'humour et les taquineries sont toujours au rendez-vous. On en apprend un peu plus sur le cœur de l'organisation, un peu plus sur certains personnages et leur passé, bref, on approfondit l'univers crée deux tomes plus tôt. Celui-ci vient clore la trilogie (wouuw, une saga terminée \o/) d'une manière très satisfaisante, concluant, mais laissant l'imaginaire faire le reste, même si comme mentionné en dernière page : "Je ne crois pas aux fins définitives car ce que l'on appelle fin n'est souvent que le début d'autre chose...". Ce que chacun interprétera comme il le souhaite.

En somme, si vous avez dans votre entourage des jeunes de 12/13 ans, vous pouvez leur proposer cette trilogie sans problème. Et si vous avez envie d'une lecture détente, agréable avec un soupçon de surnaturel, allez-y aussi !

2011, 286p.
Editeurs : Nathan